Salut, moi c’est Léa !
Je suis podologue équin, bootfitter et également ingénieure agronome (oui oui, ça fait quelques casquettes).
La grande ligne directrice de ma vie professionnelle, c’est le bien-être animal ! Et si je vous en disais un peu plus sur moi ?
Mon parcours
& mes formations
Mon rêve de petite fille ? Devenir vétérinaire équin (bon, ce n’était pas très original comme rêve). Mais comme souvent, la réalité a eu raison de ce plan. Et si le chemin a pris quelques détours, il m’a aussi permis de vivre des expériences enrichissantes qui m’ont menée là où je suis aujourd’hui.
2014-2015
Première année de DUT Chimie à Grenoble. Autant dire que ce n’était pas ma tasse de thé ! Le seul point positif ?
2015-2017
BTSA Analyses Biologiques et Biotechnologies. Là, je commence à trouver plus de sens dans mes études. Pas question de m’arrêter en si bon chemin.
2017-2020
J’étudie à AgroParisTech par la voie de l’apprentissage et j’obtiens mon diplôme d’ingénieure agronome, spécialisée en épidémiologie, toxicologie et gestion des risques.
2021
8 mois en tant que manager dans un haras de chevaux de polo. J’ai appris la gestion des urgences et la vie sur un site avec plus de 400 chevaux (c’était… quelque chose !). Mais, je ressens le besoin de "faire quelque chose de mes mains"
Mars 2021
Je débute la formation en podologie équine de l’Institut Français de Podologie Équine avec Gwennaël Cadet.
Novembre 2021
Je travaille en parallèle comme ingénieure en R&D dans le secteur du photovoltaïque, plus précisément dans les projets agrivoltaïques en élevage.
Novembre 2022
J’obtiens ma certification Physiotrim© et deviens officiellement podologue équin. Je fonde en même temps ma société, Hoof & Co.
Janvier 2023
Je ressens encore le besoin d’aller plus loin, surtout concernant les hipposandales. Je décide de suivre une formation complémentaire avec SOS Sabots pour devenir Bootfitter et offrir des séances d’essai d’hipposandales. Depuis, je continue d’investir dans des modèles d’occasion, afin de proposer une gamme variée et complète à mes clients.
Janvier 2024
Toujours à la recherche de formations pour compléter mes compétences et mon expertise, je réalise un stage de collage avec Philippe Baudet. J’apprends à connaître de nouveaux produits et de nouvelles méthodes de collages. Une corde de plus à mon arc, Merci Philippe !
Une approche basée sur
l'écoute & la confiance
Chaque cheval a son histoire, son environnement, ses sensibilités. Avant d’agir, j’observe, j’échange avec vous, je prends le temps de comprendre. Mon objectif ? Créer une relation de confiance entre nous trois (gardien – cheval – professionnel) et adapter mon approche à ses besoins.
Prendre soin d’eux sans s’oublier
Le respect va dans les deux sens : je veille à la sécurité et au bien-être du cheval, mais aussi aux miens. Si une situation devient dangereuse ou inefficace, je préfère reporter plutôt que d’aller au conflit.
Bien plus qu’un métier, une véritable philosophie
Mon approche repose sur la confiance, la patience et l’écoute. Chaque cheval est unique, chaque situation est différente, et c’est à moi de m’adapter, pas l’inverse. Respecter leur rythme, comprendre leurs besoins et veiller à ce qu’ils associent mon intervention à quelque chose de positif, c’est ce qui me permet d’exercer ce métier avec passion et sérénité.
Lire son langage corporel pour mieux l’accompagner
Un cheval s’exprime à travers sa posture, ses yeux, ses mouvements. Je suis attentive à chaque signe de tension ou de confort pour ajuster mon approche et rendre la séance la plus sereine possible.
Comprendre le cheval grâce à son langage corporel
Mon rôle ne s’arrête pas au parage : j’accompagne les propriétaires dans le suivi du cheval, notamment en cas de sensibilité ou de problématique particulière. La communication et l’adaptabilité sont essentielles pour son bien-être.
Respecter son rythme pour un travail en douceur
Je ne force jamais un cheval. S’il est inquiet ou méfiant, nous avançons à son rythme. Parfois, il faut plusieurs séances pour gagner sa confiance, et c’est normal. L’important est qu’il associe mon intervention à une expérience positive.
Mon engagement
envers les équidés
D’où me vient mon amour des animaux, et surtout des chevaux ? À vrai dire… aucune idée. Je suis la seule de ma famille à avoir un tel lien avec eux. C’est une connexion qui ne s’explique pas, mais qui est là, indestructible.
J’ai longtemps été cette petite fille qui passait tout son temps aux écuries, cherchant tous les moyens possibles pour y rester le plus longtemps. J’étais celle qui n’avait pas les moyens de prendre des cours mais qui était prête à tout pour être entourée de chevaux. J’ai passé mes étés à bosser gratuitement dans les écuries, juste pour le plaisir d’être avec eux. J’accompagnais mes copines en concours sans même monter, simplement parce que ça me permettait d’observer, d’apprendre, de ressentir leur présence. Puis la vie a fait que j’ai dû m’éloigner des chevaux pendant cinq longues années… Jusqu’au jour où j’ai croisé la route de Vasmah’an El Titrit.
Vasmah, c’était une jeune jument barbe-arabe de cinq ans, fraîchement débourrée et avec un sacré caractère. Un vrai petit démon. Je l’ai prise en demi-pension et, bon sang… je n’ai jamais autant appris qu’avec elle. Ou plutôt, j’ai surtout désappris.
Parce que, soyons honnêtes, en poney-club, on nous apprend à monter, oui, mais pas vraiment à comprendre le cheval. On nous parle de pansage, de foin, de grain, de selle et de mors… et ciao, en selle ! Mais avec Vasmah, tout était différent. Pas de carrière, donc uniquement du travail en extérieur. Pas de mors, juste un licol étho ou un side-pull. Pieds nus… (WTF, c’est possible ça ?). Bref, j’ai dû tout réapprendre. Et surtout, j’ai découvert quelque chose d’essentiel : l’écoute.
Des années de galères, de chutes, de doutes, d’abandons, de peurs… mais aussi des années à construire une confiance mutuelle, à me remettre en question, à voir naître une complicité précieuse. (Caroline, si tu passes par là, merci d’avoir été le déclencheur de tout ça en me mettant sur la route de Vasmah ❤️).
C’est à ce moment-là que ma vision a changé. J’ai pris la décision de toujours mettre un point d’honneur à écouter l’animal, à me mettre à sa place, à essayer de comprendre son univers sensoriel et ses réactions.
Cette relation d’écoute, d’observation et de confiance, je l’ai peaufinée avec le temps et avec ma pratique de la podologie. Ce métier m’a forcée à me confronter à moi-même, à mes émotions. J’ai appris à les canaliser. Et aujourd’hui, je suis convaincue qu’il existe une fréquence vibratoire différente, sur laquelle les animaux communiquent. Quand je suis avec eux, je me mets dans ma bulle, je ralentis, je descends mon niveau émotionnel pour me connecter à leur rythme. C’est un état d’apaisement que je ne ressens nulle part ailleurs.
Les chevaux sont une thérapie pour quiconque les approche. Mon métier, ce n’est pas juste une passion, c’est un équilibre, un besoin. Chaque jour, ils me rappellent l’essentiel et m’aident à mieux vivre.
